Les portes de l'oubli

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Dans l’épaisseur verte et moite de l’Amazonie en 1532, une tribu isolée vivait au rythme du vent, des pluies et des signes. À l’écart de toute impact extérieure, ses consultants vouaient un désir à bien une diamant lisse et noire, enfouie marqué par une dalle ultimatif. À intervalles irréguliers, cette joyau était réveillée par un tambour enchanté, dont les battements carré exerçaient pervibrer l’air. À travers ce mÅ“urs, la tribu recevait une forme de voyance par téléphone sans cb, le pont indisctinct entre les messages, leur donnant des justifications qu’ils n’osaient obtenir d'une autre façon. Le tambour n’était pas un facile dispositif. Il possédait un cœur de fibre irremplaçable, enroulé autour d’un fil minéral trouvé exclusivement au fond des grottes interdites. Lorsqu’il résonnait, la diamant émettait un bourdonnement sourd, puis la voix s’élevait, lente, rythmée, sans faciès. Elle dictait un fragment d’avenir, relativement net pour inspirer, relativement incertain pour tenir riche. Cette voyance sans cb, transmise sans artefact métallique ni monde des affaires concret, était concédée à ce que respectaient les siècles de selênê et les règles du silence. Un quantième, la jungle trembla par-dessous des pas nouveaux. Un être humain vêtu d’armure, chassé par l'ardeur de la conquête, pénétra dans les terres sacrées. Il avait évidemment émettre d’une tribu qui lisait le futur, et il rêvait de éclore les mystères de cette voyance par téléphone sans cb, qui lui semblait de nature possédé ou avec le divin. Il vit le tambour, la dalle, et les regards figés des immémoriaux. Sans déchiffrer les déplacements, il observa le rite, séduit par ce lien entre les propos muettes et les explications chantées par la pierre. Ce qu’il ne savait pas, c’est que chaque fois qu’un froid entrait dans le cercle religieux sans acceptation, les visions devenaient instables. Ce jour-là, lorsqu’un ancien posa une interrogation sur le division des pluies, la diamant répondit par des emblèmes de marque inconnues : d’immenses bateaux, des chaton de fusée, des forêts qui brûlaient. Une collection de visions incontrôlables éclata notamment une onde. La voyance sans cb devint torrentielle, irrépressible. La diamant parlait sans interruption, le tambour frappait abandonné, les voix se superposaient. Le conquistador, aidant impuissant, ne savait toujours pas que son arrivée avait brisé l’équilibre ancestral. Et que dès maintenant, la diamant ne répondrait plus qu’à une seule volonté : celle du fouillis prochaine.

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